LA PERTE D’HABITAT
Beaucoup de chauves-souris dépendent des zones ripicoles (rives, bord de lacs, etc.) pour trouver de l’eau et des insectes. La dégradation de nos cours d’eau par la pollution ou la destruction de la végétation naturelle près des ruisseaux, des étangs et des lacs nuit grandement à beaucoup d’espèces de chauves-souris.
La déforestation touche les espèces de chauves-souris qui dépendent des forêts pour nicher et trouver de la nourriture. La perte des forêts anciennes menace tout particulièrement certaines espèces de chauves-souris. Beaucoup de ces espèces nichent dans les arbres anciens ou les chicots (des arbres morts ou mourants). Les pratiques de foresterie qui créent des peuplements du même âge, comme la coupe à blanc, entraînent la perte de ces sites de repos tout à fait essentiels.
En été, plusieurs espèces aiment nicher dans les gros arbres, mais l’activité humaine des 100 dernières années les a raréfiés. Certaines espèces, comme la petite chauve-souris brune, se sont adaptées à cette situation en nichant dans les granges et les greniers. Cela dit, les méthodes de construction modernes excluent souvent les chauves-souris, les granges sont démolies et quand les gens trouvent des chauves-souris dans leur grenier, elles sont souvent expulsées. Les chauves-souris ont besoin d’un dortoir qui offre le bon microclimat et les protège des prédateurs et des autres dérangements.